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Chimères d'une fée
11 juillet 2006

Amo te, Ama me

Ah mes amis si seulement vous saviez
Les déboires amoureux que vit la pauvre fée
Si de votre temps vous daignez m'accorder
Laissez moi doucement tout vous raconter


Celle-ci depuis toujours connait son ange gardien
Mais ne vous fiez pas à cela, elle n'en n'a pas qu'un
C'est un être unique qu'elle rencontra il y a fort longtemps
Mais le conte ne se finira jamais par "et ils eurent beaucoup d'enfants"

Si tous deux devinrent doucereux complices
La fée en premier lieu ne lui accorda que malice
Qui lentement pour sa plus grande et pénible souffrance
Se mua en amour pour cet être d'excellence

Il aurait pu être son prince mais il en fut autrement
Car de deux fois sa vie la sauva vaillamment
Sans se rendre compte qu'il est une étincelle dans sa vie
Proche mais à la fois si loin la fée ne sera que son amie

En quoi me direz-vous, ne pourra-t-il jamais l'aimer?
Sachez que dans son coeur il ne porte en amour effloré
Que ceux qui ne sont pas femmes mais leur envers
Préférant l'homme à sa douce congénère

Alors voyez en quoi, en son coeur étouffe retenu
Mille sentiments qui ne sont qu'incongrus
Savez vous ô combien il est délicat
De voir celui qu'on aime serrer un autre dans ses bras?

Mais la petite fée jamais ne s'avancera
A lui avouer tout haut ce qu'elle ressent tout bas
Puisque lorsque ainsi l'amour brûle tous nos sens
On accorde au bien aimé sourire et bienveillance


Voici donc la fin de ma triste histoire
Triste? Que dis-je, ce n'est qu'amour barbare
Mais la fée faisant fi de ce sentiment refoulé
Ne souhaite à son ami que bonheur retrouvé

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